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En direct live intégral... Cher lecteur, voici le premier
"mailbag" :


- PENSER EN ANGLAIS ET (NE PAS) TRADUIRE -

QUESTION

Bonjour Fabien ,

Je vous écris juste pour vous remercier pour tous vos bons conseils qui m'aident beaucoup ! Je voudrais vous demander si ce n'est pas risqué de parler en anglais dans sa tête, vous savez on pense toujours a quelque chose que se soit interessant ou non ; et bien parfois j'essaye de traduire ce que je pense en anglais ou j'écris des choses en français et je les traduis en anglais.

Mais je me demandais si cela n'entrainerait pas des erreurs dans la traduction car il y a pas mal d'expressions anglaises qu'on ne connait pas et qui pourraient être utiles dans le langage de la vie de tous les jours! (J'ai quand même appris a dire "de rien" en seconde!!!) Enfin bref! Tout ça pour dire que vous avez raison : si on ne pratique pas l'anglais fréquemment et qu'on se contente de ce qu'on apprend a l'école, on ne peut pas avancer !

Je vous dit à bientot! Merci pour tout!
Adeline


MES REMARQUES

Bonjour Adeline !

Merci à toi pour une question très intéressante et je suis heureux que ce courrier se révèle utile pour toi.

Ta question est l'occasion de parler un peu plus du fait de PENSER en anglais et, surtout, comment ces pensées doivent naître.

OUI, c'est risqué de parler anglais dans sa tête si c'est pour traduire.

Il faut en fait bien choisir la SOURCE de ses idées en anglais et aussi les FILTRER.

Je te propose de voir :
1- Comment faire naître tes pensées en anglais SANS attraper de mauvaises habitudes ?
2- Pourquoi c'est mal de traduire et QUAND traduire ?


1- COMMENT FAIRE NAITRE TES PENSEES EN ANGLAIS SANS ATTRAPER DE MAUVAISES HABITUDES?

Le risque dont on parlait au début, en traduisant, est évidemment le risque que tu te retrouves avec des expressions en tête que tu penses être anglaises et qui en fait ne le sont pas.

D'où l'importance de FILTRER ces (ses) idées.

A ce niveau, c'est assez intuitif.

Ton astuce de prendre des choses de la vie courante, tes idées qui te viennent en français, et de voir si tu peux les transformer en "idées en anglais" est bonne.

La question est de voir avec quel niveau de qualité on peut le faire.

Au lieu donc d'essayer de traduire systématiquement, avec effort, je te propose de simplement tester ta mémoire :

Lorsqu'une idée te vient en français... Essaye de voir si tu connais la même expression, ou une expression qui veut dire la même chose, en anglais.

Si tu la connais, tant mieux : cela te rassure sur ton niveau d'anglais et te rafraichit la mémoire.

Si tu ne la connais pas : essaye de te faire une note mentalement comme quoi tu ne la connais pas, avec comme but de repérer cette expression en anglais dans ta pratique prochainement (quand tu mates une sitcom, etc.). Comme c'est issu de la vie quotidienne, ce n'est pas si difficile.

Ne tombe pas dans le piège d'essayer de traduire mot à mot tes idées "français" en te disant que tu as sûrement appris quelque chose. C'est un piège trop risqué. Parce que si tu te trompes niveau traduction : tu ne te feras pas comprendre quand tu l'utiliseras en conversation et il faudra "désapprendre" l'expression.

POUR ALLER PLUS LOIN et que plein d'idées te viennent très naturellement en anglais :

Augmente ta pratique de l'oral, notamment avec des LIVRES AUDIO.

Ecouter quelqu'un te parler en anglais est le meilleur moyen d'enrichir tes idées "anglais". C'est naturel d'écouter quelqu'un parler -- surtout quand c'est intéressant ! -- et ses mots te reviennent ensuite en tête. Tu trouveras bien plus d'info sur cette question pp.105-106 de mon livre.


2- POURQUOI C'EST MAL DE TRADUIRE ET QUAND TRADUIRE?

Traduire est une des pires pratiques en anglais. Une des plus dangereuses aussi.

Pourquoi?

Parce que lorsqu'on apprend, on a tendance à traduire à tout va... Alors que traduire n'est presque jamais nécessaire pour APPRENDRE une langue.

Un point rapide sur la traduction professionnelle :

Les traducteurs pro traduisent EXCLUSIVEMENT vers leur langue natale.

Pourquoi? Parce qu'on considère qu'ils ne pourront jamais avoir autant de finesse et d'expertise de la langue dans une langue apprise que dans une langue maternelle. C'est une affirmation sujette à débat mais une bonne règle pour réduire les risques d'erreurs dans les traductions.

Je ne pense pas que ce soit en traduisant dans un sens ou dans l'autre qu'on apprend le plus. On passe surtout son nez dans un dico à essayer de trouver la traduction la plus juste.

Or... apprendre une langue, c'est emmagasiner le maximum d'expressions avec le maximum de liberté pour les utiliser... Tout en sachant les prononcer. C'est quelque chose de vivant, pas de figé.

Voilà pour les traductions "papier". Maintenant, quid des traductions mentales, à la volée.

Que se passe-t-il lorsqu'on traduit sans cesse des expressions françaises en expressions anglaises pour s'exprimer ?

Eh bien, cela devient une habitude. Une habitude qui va créer du "lag", du décalage, dans notre capacité à parler anglais.

Il suffit d'imaginer répéter tout ce que nous dit un traducteur... C'est fastidieux.

Alors que... Si on peut dire tout ce que l'on veut, directement et en anglais, c'est bien plus rapide... et naturel aussi.

Traduire est alors une perte de temps.

Concrètement, QUAND traduire :

On ne devrait traduire que lorsqu'on fait, quoi? Suspens... Tout simplement, une traduction.

Ce que je veux dire par là c'est que la traduction, c'est un métier ou une tâche qui a un but bien précis : permettre à des personnes qui ne parlent pas une langue de découvrir des oeuvres issues de cette langue...

Or, notre but est de PARLER cette langue ! Bref, rien à voir avec notre affaire.

Le mieux devient donc d'adopter l'habitude suivante :

TRADUIRE EXCLUSIVEMENT pour faire la passerelle entre deux langues pour des personnes qui ne parlent pas la (les) même(s) langue(s) que nous.

(EDIT: pour modérer ces propos. Le problème de la traduction systématique est qu'elle nous empêche de penser en anglais, alors que penser en anglais est une excellente habitude à développer. C'est le message à garder en tête. Ceci étant dit, traduire pourra être utile comme exercice, pour vérifier ce que l'on sait dire dans les deux langues. Pour cela, prenez par exemple des dialogues en français et posez-vous la question : "Comment puis-je communiquer la même idée en anglais?" - cela entraînera votre expression. Enfin, traduire sera utile aussi comme béquilles/roulettes, en particulier aux débuts, mais devra alorsêtre uniquement d'un usage TEMPORAIRE.)

Voilà,

J'espère que ces explications t'éclairent et, surtout, que les pratiques évoquées te serviront
:)

Bonne réception,
Fabien


- APPRENDRE DE MANIERE VISUELLE -

QUESTION

J'ai acheter votre livre bravo

Mais pour le dico visuel j'ai mieux que Google Images enfin je pense.

visual.merriam-webster.com/index.php à vous de juger.

Merci de repondre.
Ilan


MES REMARQUES :

Bonjour Ilan,

C'est un très bon lien! Je serai certain de le mentionner à l'avenir.

Ensuite, je ne pense pas que cela se substitue à Google Images pour autant. C'est très bien en tant que complément.

La limite des dictionnaires visuels est que TOUS les mots n'y sont pas définis et qu'ils se concentrent sur des objets bien concrets et relativement courants. Par exemple, si vous cherchez "engineer" (métier, pas visuel), "kitten" (cas particulier de "cat") ou "drop" (pas dessiné dans son sens le plus courant?) vous ne les trouverez pas forcément dans un dictionnaire visuel mais les trouverez sur Google Images.

Je vous conseille donc de vous faire plaisir dans ce dictionnaire visuel, très bien fait, sans délaisser Google Images, qui constitue toujours un bon filet de secours de par son côté gigantesque.

Merci beaucoup pour vos compliments.

A bientôt,
Fabien


- LIVRE ET DUREE POUR APPRENDRE L'ANGLAIS -

QUESTION

C'est un livre-recette ? Dans le livre est-ce que vous dites comment faire et ce qui faut faire ?

Si chaque jour j'applique en combien de temps je pourrai comprendre un anglais et parler correctement en anglais ?

Merci de me répondre.

Meilleurs salutations
Gigi

MES REMARQUES

Bonjour Gigi,

Merci de ton intérêt pour le livre !

Ce livre est bien un livre-recette, au sens où il te guide étape par étape, avec de nombreux détails et des actions à suivre.

J'ai vraiment essayé de mettre le maximum de précisions parce que je trouve que c'est ce qu'il manque partout ailleurs. En fait, je vais jusqu'au point où tu sais ce qui doit se passer dans ta tête et dans tes actes pour que ça marche.

Pour ce qui est de la question "Combien de temps ?", c'est une question difficile parce que c'est toujours à la fois subjectif et individuel.

Le mieux reste toujours de se donner autant à fond que possible. Si tu utilises mon livre, essaye de repousser tes limites. Par moments, cela risque de te sembler répétitif (et j'indique alors quoi faire) et généralement, en persévérant, c'est alors qu'on fait les progrès les plus importants. Il faut se trouver un équilibre difficulté-plaisir.

Bref. Dans tous les cas, le temps pour devenir très bon en anglais varie évidemment. Je vais te faire la même réponse qu'aux autres, qui est celle-ci :

En un an, je suis convaincu que quiconque s'y met sérieusement, et avec la bonne approche, peut atteindre un niveau impressionnant en anglais.

Qu'est-ce que j'appelle "impressionnant"?

C'est le niveau où l'on est vraiment meilleur que le plupart des gens en anglais et où les gens sont surpris par notre aise et nous demandent comment on a fait pour en arriver là.

Un an, c'est juste 365 jours. Alors, combien de temps faudrait-il consacrer par jour? Le but est, justement, de ne plus compter les minutes : de finir par faire PLEIN de choses en anglais, simplement parce qu'on aime cela!

C'est en tout cas l'approche que j'emploie dans mon livre et qui permet de reprendre ses marques, de "chopper le coup" puis de faire de plus en plus de choses en passant de plus en plus de bon temps, en anglais.

Etre bilingue, j'insiste, c'est juste vivre avec deux langues vivantes dans sa vie.

Et il faut aimer les deux, ou en moins ce qu'on en fait, pour cela.

Pas de bonheur à pratiquer = échec.
Du plaisir à pratiquer = en route pour le succès !

J'espère avoir répondu à ta question et reste à ta disposition pour tout complément,

Bonne réception!
Fabien