Nous avons déjà vu dans de précédents articles que, avec l'accent tonique (word stress), l'accent de phrase (sentence stress) est l'un des éléments qui donnent à l'anglais parlé son rythme qui lui est propre et qui est différent du français. C'est-à-dire :
Une lecture de notre guide sur les principales règles de l'accent tonique sera indispensable avant de vous pencher sur l'accent de phrase, qui est the icing on the cake (la cerise sur le gâteau) en ce qui concerne les règles de base de l'accentuation anglaise.
Nous vous donnons dans cet article les règles d'accentuation vous permettant d'enchaîner plusieurs mots dans une phrase (à moins que vous n'ayez l'intention de formuler des phrases composées d'un seul mot, c'est quand même plus pratique, non ?).
L'accent de phrase, qu'est-ce que c'est exactement ?
C'est le fait d'accentuer certains mots dans une phrase et de ne pas en accentuer d'autres. Avec l'accent tonique, l'accent de phrase caractérise le rythme de l'anglais parlé, composé de pics et de vallées. Autrement dit :
Dans une phrase, certains mots sont plus importants que d'autres et, de ce fait, ils sont accentués : ils sont plus forts et plus longs que les mots non-accentués. De surcroît, chaque phrase contient un focus word – qui sera encore plus fort et plus haut que tout le reste !
Comment savoir quels mots accentuer ?
Comment identifier le focus word dans votre phrase ?
C'est ce que nous allons voir aujourd'hui ! :-)
Sommaire
Dear-read-er-Please-do-not-speak-like-a-ro-bot !
Comme tout bon élève, vous vous efforcez peut-être à bien prononcer chaque mot en anglais. Erreur fatale ! Vous avez tort ! Dans une phrase en anglais, tous les mots n'ont pas la même valeur. Rappelez-vous bien que, à la différence du français, l'anglais parlé suit un rythme morse, composé de sons longs et de sons courts. Le français parlé suit un rythme de mitraillette, où toutes les syllabes ont à peu près la même durée. Pour bien parler l'anglais, il faut oublier ce rythme de mitraillette et adopter le rythme morse.
Vous aurez beau énoncer la plus belle phrase qui soit en anglais – si vous la prononcez en utilisant un rythme « français », tous vos efforts seront en vain. Accentuer chaque mot dans une phrase vous donnera un air de robot. Soit votre interlocuteur ne vous comprendra pas du tout, soit il sera obligé de bien tendre l'oreille pour déchiffrer votre belle phrase. Un peu dommage, non ?
Voici l'exemple que nous avons utilisé dans un article précédent. Écoutez cette phrase en anglais mais accentuée à la française :
Et maintenant avec le bon rythme anglais :
Ou plus flagrant encore :
Et avec le rythme anglais :
Vous entendez bien la différence, non ? Bien, dans chaque cas, il faut imiter la prononciation du second exemple.
Que faire donc pour éviter une situation pour le moins embarrassante ? Pour reproduire cette musicalité anglaise, il faut accentuer certains mots et ne pas en accentuer d'autres. Piece of cake ! On accentue les mots lexicaux (content words) et on n'accentue pas les mots-outils (function words).
Réécoutez la deuxième phrase (celle avec le rythme anglais) et notez qu'il n'y que certains mots qui sont mis en relief. Ce sont des content words (en gras ci-dessous).
Can you get something for me in town while you're there?
(da da DA DA da da da da DA da da DA)
En associant l'accent tonique et l'accent de phrase, nous avons un enchaînement de sons courts [da] et de sons longs [DA] pour produire une phrase rythmée, voire chantante.
Qu'est-ce qu'un content word et comment le distinguer d'un function word ? C'est justement ce que nous allons découvrir dans la première étape.
Briques ou ciment ?
Les content words, il faut les accentuer. Mais comment les identifier ?
Les content words, ce sont comme les briques de la phrase. Ce sont les mots qui donnent du sens à votre message. Quant aux function words, ils agissent comme du ciment. Ils relient la phrase, mais à l'oral, on les perçoit à peine. Ceux-ci sont nécessaires pour la grammaire mais ils ne sont pas accentués quand vous parlez.
Un exemple :
Imaginez que vous discutez avec quelqu'un dans une soirée où il y a beaucoup de bruit de fond. De la part de votre interlocuteur, vous n'entendez que les mots suivants : LIKE – GLASS – BEST – CHAMPAGNE. À votre place je lui répondrais par un « oui » car on vient de vous proposer une coupe de champagne ! Nul besoin d'entendre les autres mots, à savoir : Would you LIKE a GLASS of their BEST CHAMPAGNE ?
En règle générale, sont accentués à l'oral :
En règle générale, ne sont PAS accentués à l'oral :
Petit rappel : Quand un mot ou une syllabe n'est pas accentué, le plus souvent on utilise le son du schwa /ə/. Voir bien articuler les syllabes (non-)accentuées en anglais.
Dans la liste de mots ci-dessous, arrivez-vous à distinguer entre les content words ( C ) et les function words ( F ) ? Utilisez les règles ci-dessus pour vous aider. Les réponses sont en bas de l'article mais, ne trichez pas ! Essayez tout seul d'abord.
Ça donne quoi si on met tout ça ensemble dans une phrase ? Écoutez par vous-même et essayez d'imiter la musicalité de pics et de vallées, de sons courts et de sons longs. Pour vous aider à visualiser la différence et à imiter le rythme, les content words apparaissent en gras. N'oubliez pas également de faire attention à l'accent tonique dans les content words polysyllabiques (● représente une syllabe accentuée ; · indique une syllabe non-accentuée).
Lorsque vous avez prononcé les phrases 7 et 8, avez-vous remarqué qu'on met à peu près le même temps à les prononcer alors que la phrase 7 est plus longue (onze mots contre cinq mots)? Comment ça se fait ? Tout simplement parce que les deux phrases contiennent cinq content words. Autrement dit, en tant qu'auditeur, il suffit de bien entendre ces cinq mots-là pour comprendre le message que me transmet mon interlocuteur. Les sept autres mots dans la phrase 7 sont importants d'un point de vue grammatical, mais ils ne sont pas essentiels à la compréhension. Idem pour les phrases 9 et 10, qui contiennent chacune six content words.
Voilà pour la première étape : Pour bien respecter l'accent de phrase anglais (et donc respecter le rythme de l'anglais, et donc se faire comprendre), il faut à tout prix identifier les content words et les accentuer ; quant aux function words, en général, ceux-ci ne sont pas accentués. Jusqu'ici, tout va bien ? Très bien. Nous sommes prêts pour la prochaine étape. On va laisser les function words de côté pour le moment pour nous concentrer sur les content words.
En principe, on accentue un peu plus le dernier mot dans une phrase. Ceci dit, comme vous le verrez plus loin, dans beaucoup de situations, vous pouvez (et vous devez) dévier de cette règle.
Dans les exemples ci-dessous, notez que c'est le dernier mot qu'on entend le plus. Les content words sont en gras ; les mots en MAJUSCULES correspondent au dernier mot, qu'on accentue le plus (le son est plus long et plus fort). Si le dernier mot est polysyllabique on n'accentue pas toutes les syllabes (accent tonique oblige) ; dans ces cas-là, la syllabe accentuée est en MAJUSCULES. (Bien sûr, on n'écrit pas les mots de cette manière, en mélangeant majuscules et minuscules – c'est juste pour vous montrer quel mot/quelle syllabe accentuer.)
Dans certaines situations, il se peut que vous n'ayez pas envie de mettre l'accent sur le dernier content word parce que, à votre avis, celui-ci ne correspond pas au mot le plus important pour donner du sens à votre message. Pas de problème ! Vous avez tout à fait le droit de mettre en relief un autre mot (on l'appellera notre focus word), par exemple pour :
Parfois, on voudra insister sur la nature extraordinaire de quelque chose. Dans ces cas-là, le focus word est souvent un adjectif ou un adverbe.
Ici, comme dans tous les exemples, les content words sont en gras ; les mots en MAJUSCULES correspondent au focus word qu'on accentue le plus (le son est plus long et plus fort). Cette présentation est uniquement pour illustrer l'accentuation. N'écrivez pas ces mots comme ça à la maison (pour éviter des ennuis avec votre prof d'anglais !).
Pour développer ce qu'on vient de dire ou ce qui vient d'être dit. La première phrase dans ces exemples suit la règle du « dernier mot » ; pour la deuxième phrase, le focus word est celui qui apporte la nouvelle information.
Pour souligner l'information que l'on veut savoir (pour la personne qui pose la question) ou pour souligner la réponse (pour la personne qui y répond).
L'accent contrastif souligne un mot dans une phrase par rapport aux autres. Comment choisir le mot à accentuer ? C'est à vous de décider ! Votre choix de focus word changera du tout au tout le sens de votre phrase. Par exemple, les trois phrases ci-dessous sont identiques, à une chose près. Le fait de changer le focus word change complètement le sens du message. Écoutez et observez :
Et on peut faire mieux. On peut même choisir un function word comme focus word (j'explique pourquoi dans la section suivante) :
Vous entendez la différence et vous comprenez le sens particulier de chacune de ses phrases, identiques à l'écrit mais complètement différentes à l'oral ? Le focus word changera en fonction de ce que vous voulez souligner, et donc c'est à vous de décider à chaque fois.
On joue une dernière fois pour démontrer à quel point le pouvoir est entre vos mains lorsqu'il s'agit de l'accent contrastif ?
Une phrase (je n'ai jamais dit qu'elle a volé l'argent), mais sept messages différents. Écoutez chaque phrase (1-7) et identifiez le sens qui pourrait correspondre à chaque situation (a-g). Les réponses se trouvent en bas de cet article. Pour vous faciliter la tâche, je n'ai identifié que le focus word cette fois-ci (en gras, avec le mot/la syllabe accentué(e) en MAJUSCULES).
Et trouvez maintenant quel sens associer à chaque phrase :
Parfois, les function words ont du poids !
Au début de cet article, je vous ai dit que les function words ne sont pas accentués, mais ce n'est qu'à moitié vrai. Parfois, il sera nécessaire d'accentuer un function word parce que celui-ci est le mot le plus important pour donner du sens à votre message (pour toutes les raisons évoquées dans la section précédente, surtout pour contraster le function word en question avec un autre mot), ou parce que celui-ci se trouve en fin de phrase.
En gros, ça veut dire que la syllabe (ou une des syllabes si c'est un mot polysyllabique) du function word important sera accentuée. Par exemple :
A) She doesn't smoke or drink. – Accentuation normale; she non-accentué.
B) At least that's what SHE told you. – She accentué; on insiste sur le fait qu'elle vous ment.
Dans la première phrase, la syllabe, non-accentuée, de « she » est prononcée /ʃi/ ; dans la deuxième phrase, où l'on veut suggérer qu'elle vous ment, on accentue la syllabe de « she », qui sera prononcé /ʃiː/. En anglais, on parle de weak form (forme faible) si le mot n'est pas accentué et de strong form (forme forte) si, au contraire, celui-ci est accentué. Voici quelques exemples où un function word, d'ordinaire non-accentué, est mis en relief. (Le function word en question apparaît en gras et en MAJUSCULES.)
Quand on parle anglais, on n'accentue pas le verbe to be (am, is, are, was, were) à l'affirmatif. On utilise une contraction au présent (par ex. I'm, you're, she's…) et le son schwa au passé (was /wəz/; were /wər/).
Par contre, il faut accentuer le verbe to be a) dans les contractions négatives, b) pour contraster ou c) lorsqu'il apparaît en fin de phrase. Quelques exemples:
Attention ! On ne met jamais la forme contractée à la fin d'une phrase affirmative.
You're not ready. Yes, I'm I am.
I'm not very good at English. Of course you're you are.
Learning English is not difficult. Well, I think it's it is.
Les verbes auxiliaires, dont les modaux, sont accentués a) dans les contractions négatives, b) pour contraster ou c) lorsqu'ils apparaissent en fin de phrase. Quelques exemples:
Attention ! Pour certains verbes auxiliaires, il existe une forme affirmative de la contraction (par ex. I've = I have; I'd = I had ou I would; I'll = I will. On ne met jamais la forme contractée à la fin d'une phrase affirmative.
Of course I'll I will.
I don't think we've we have.
Q | Phrase | R | Sens de la phrase |
---|---|---|---|
1 | I NEVer said she stole the money. | b | How dare you accuse me of such a thing! (Comment osez-vous m'accuser d'avoir dit ça !) |
2 | I never said she stole the MONey. | g | She stole my car, not my money. (Elle a volé ma voiture, non pas l'argent.) |
3 | I never said she stole the money. | a | Someone else said it. (Quelqu'un d'autre l'a dit.) |
4 | I never said she STOLE the money. | e | Maybe she just borrowed it. (On le lui a prêté peut-être.) |
5 | I never said SHE stole the money. | d | I accused someone else, not her, of stealing it. (J'ai accusé quelqu'un d'autre de l'avoir volé.) |
6 | I never said she stole THE money. | f | She didn't steal the money I was putting aside to buy a Porsche; it was another stash of money. (Il ne s'agit pas de ce magot que je mettais de côté pour m'acheter une Porsche ; c'était une autre somme d'argent.) |
7 | I never SAID she stole the money. | c | I didn't say it; I wrote it. (Je l'ai révélé par écrit.) |
Exercice sur l'accent de phrase (contraste)
Pour conclure sur l'accent de phrase anglais :
Voilà ! Vous connaissez désormais les principales règles de l'accent de phrase, indispensable à une prononciation claire, correcte et naturelle de l'anglais.
Pour comprendre l'anglais parlé, et surtout pour vous faire comprendre quand vous parlez la langue de Shakespeare, il faut appliquer ces règles. Pour reprendre le sage Yoda : Do or do not. There is no try. (« Fais-le ou ne le fais pas. Il n'y a pas d'essai. »)
Nous espérons que ce cours de phonétique consacré à l'accent de phrase vous a plu. Pour aller plus loin, lisez nos autres articles sur la phonétique et la prononciation anglaises, surtout:
Nos deux articles qui posent les jalons de l'accentuation en anglais :
Le petit guide de l'accent tonique, la « sœur » de cet article :
Et puisque nous avons parlé de contractions et de verbes auxiliaires :
Et pour le fun – JOEY DOESN'T SHARE FOOD!
Regardez ce clip sous-titré de la série Friends. Vous remarquerez que ne sont accentués que certains mots et certaines syllabes. Un bel exemple du rythme morse qui caractérise l'accentuation anglaise :
Bibliographie
Les règles présentées dans cet article sont tirées de plusieurs sources, notamment :
Développez vos compétences en anglais, à tous les niveaux
Partagez notre obsession pour l'anglais à travers les séries d'articles suivantes.
Bonjour, Ne me dites plus jamais que l’apprentissage de la langue anglaise est plutôt facile ! Cet article m’a quasiment fait comprendre que je serais très inspiré d’arrêter tout de suite. Il me semble que la prononciation ne peut s’acquérir qu’en grandissant dans un monde anglophone, mais sans doute pas en l’apprenant.
Après le vocabulaire (5000 mots quand même), la grammaire, les contractions, le slang, quelle motivation peut résister à la lecture de votre lettre ?
Sans rancune, mais le retour à la réalité est dur après avoir rêvé (quelques mois...) de devenir un jour - presque - bilingue. Félicitations pour votre travail.
PS : j’utilise Lingvist & MosaLingua depuis environ 10 mois, autour d’une heure d’anglais par jour , les 5000 mots sont quasiment acquis; j’envisageais très sérieusement de switcher vers Click & Speak, mais j’avoue être presque décidé à tout arrêter, et peut-être retourner à des loisirs moins stressants.
Avec toute ma considération. Yvon Dorso.
…et, pourtant, vous faites des choses aussi compliquées en français !
Et bien d'autres choses compliquées dont on ne se rend même plus compte à force d'utiliser le français, parce que, comme on dit « le poisson n'a pas conscience de l'eau ».
Ce n'est pas la magie de l'endroit où vous êtes né qui a produit ce résultat.
C'est la masse de pratique qui vous a permis d'absorber la langue. D'abord inconsciemment, c'est vrai (entourage), puis consciemment aussi ! (Ne négligeons pas le temps passé sur les bancs de l'école à étudier la grammaire française).
Mais voilà, avec les enfants, on ne les décourage pas de la quantité de travail qu'ils vont avoir à fournir pour apprendre à parler et écrire le français correctement. (On ne les assomme heureusement pas avec un bouquin de grammaire dès leur premier mot !)
Les enfants – qui n'ont pourtant rien à désapprendre – mettent des années à apprendre leur langue natale. En polonais, on considère apparemment que les enfants maîtrisent la grammaire de leur langue natale vers l'âge de 16 ans. SEIZE ANS!
Alors, quel rapport avec l'anglais ?
C'est qu'apprendre TOUT l'anglais "rapidement, facilement", n'a rien de raisonnable. On a mis une bonne décennie à apprendre le français et on voudrait maîtriser l'anglais en un an ?! Soyons sérieux un peu.
Le marketing, l'idée de la pilule magique, l'attrait de la solution de facilité… sont tous trompeurs.
Alors, quelle est la solution pas magique ?
Inspirons-nous des enfants : ils n'hésitent pas à parler, ils apprennent par le jeu… nous pouvons en faire autant. La stratégie du plaisir permet de se concentrer sur le processus et de ne plus obséder sur le résultat².
Ma vision pour le blog est de produire des articles complets et sérieux sur des sujets utiles et négligés (+ de signal, - de bruit).
Ça veut aussi dire que l'on produit aussi beaucoup d'articles de référence qui sont plus des chapitres de livre que de p'tits blogposts à lire d'une seule traite.
Revenons à la prononciation anglaise et l'accent de la phrase en particulier…
L'article d'Allison présenté ici, très complet, est donc à lire à son rythme. Peut-être, oui, en une traite la première fois pour en avoir fait le tour… mais, ensuite, en y revenant, partie par partie, pour digérer point par point.
On n'apprend pas l'anglais d'une seule traite. On s'y habitue. Et si vous n'observez et ne retenez pas tout aujourd'hui ce n'est pas grave. L'essentiel est d'observer pour retenir certains points parce que ça va vous aider à les observer ailleurs dans votre pratique.
Les langues sont parfois un peu comme de résoudre un puzzle… Ça semble incompréhensible et insurmontable, bien trop compliqué… Puis on finit par saisir le "truc". Dans le cas de l'accent en anglais (tonique ou de phrase), le "truc" c'est d'observer :
Les deux articles d'Allison sont des variations (très complètes) sur ce sujet mais ça ne reste bien que des facettes qu'un seul et même phénomène. Une fois que l'on perçoit bien ce phénomène, c'est un peu comme de voir la « Matrice » de l'anglais oral :
Ça prend peut-être du temps (et en étant obsédé par le texte au lieu de la prononciation ça n'arrive pas) mais une fois que c'est saisi les choses ne sont plus les mêmes.
I can't resist ending with a few quotes…
He who has a why to live for can bear almost any how. – Friedrich Nietzsche (il faut savoir pourquoi on apprend l'anglais)
Simply, we are motivated to do something when we accept what is necessary to achieve it. - Kató Lomb (polyglotte qui apprenait, dans son temps libre, en lisant des romans de gare !… pas du jour au lendemain mais le travail, cumulé au fil d'années, finit par devenir impressionnant. Le plaisir peut être une fin en soi.)
Rome wasn't built in a day… (mais ça vaut la peine de construire une belle Rome dans notre cerveau, non ? ;))
Bonne soirée, Yvon!
¹ en cela, l'immersion est un leurre. Quantité de français s'expatrient sans être en immersion réelle… Tandis que de plus en plus de personne se créent des bulles d'immersion en anglais et apprennent l'anglais sans quitter leur pays. Le coût se mesure en heures et en choix de vie. Il faut délaisser le français pour faire de la place à l'anglais.
² Résultat nécessairement éloigné dans le temps. C'est vrai en sport, en musique… On ne peut récolter que ce que l'on a planté.
Bonjour Yvon. Cet article est long, je vous l’avoue, mais pour une bonne raison. L’accent de phrase constitue l’une des bases fondamentales de la prononciation anglaise. Avec cet article, vous avez toutes les règles (ou presque) du sentence stress. Ne cherchez pas à tout comprendre après une seule lecture. Voyez-le plutôt comme un chapitre dans un livre de référence, que vous pouvez consulter quand vous en avez besoin, ou que vous pouvez lire en plusieurs petites fois. Ne vous découragez pas. Don’t give up ! I know you can do it.
Bonne continuation ! Allison
Merci beaucoup pour cet article sur lequel je suis tombée par le plus grand des hasards. Il est très clair et m'a beaucoup aidée à consolider mes notions concernant l'accent de phrase alors que je passe très prochainement un concours d'anglais. Je ne manquerai pas de le reconsulter en cas de doute.
Bien à vous,
Audrey
Merci pour ce retour Audrey. Je suis ravie que l’article vous ait plu. All the very best for that exam! À très bientôt sur Bilingue Anglais, Allison
Congrats for this excellent and handy article!
Vous m’avez réconcilié avec le fait de regarder des films en VO. Pour une personne qui utilise la méthode VAKOG ( visuelle, auditif, kinesthésique, oral et/ou gustatif ) pour apprendre de nouvelle notion. Votre article est essentiel pour faire la diffèrent entre l’anglais et le français notamment pour la petite voix intérieur.
Merci à vous 👌🏾
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très bien fait. J'enseigne l'anglais et je ressentais le besoin d'aborder la phonologie avec mes élèves pour qu'ils prennent en main cette part essentielle mais trop délaissée de l'apprentissage de la langue. Votre article va m'aider à "chunker" cette compétence complexe et à rationaliser son explication.
Au passage, j'ai tout appris de l'anglais en France, sans famille anglophone, et je confirme que c'est une question d'investissement personnel. Par ailleurs, j'ai beau avoir reçu toutes les validations que j'ai recherchées jusque là (licence, master, CAPES), je ne me considérerai jamais bilingue car à mon sens, le bilinguisme, c'est réservé à ceux qui ont grandi dans deux sociétés à la fois. Une langue ce n'est pas que la maîtrise de ses codes linguistiques, c'est une culture et une intelligence profonde, intime, de ce qu'elle dit même lorsqu'on n'en connaît pas tous les mots. Donc si vous lisez ça, comprenez qu'il n'y a pas de pression à se mettre. Progressez autant que vous en avez besoin mais ne visez pas des sommets qui sont hors de votre portée et qui ne vous apporteront guère plus que ce qu'un niveau C2 pourra vous offrir !
Bien à vous.
Tim