Petite anecdote sur un échec personnel qui m'a valu la peur de parler anglais :
Il y a quelques années, je me trouvais dans un camping (c'est bien connu, 50 % de Français, 50 % de touristes étrangers). À l'époque, je possédais un niveau d'anglais encore léger mais je commençais à regarder mes premières sitcoms en anglais, sauf que j'avais un manque cruel de pratique à l'oral.
Un soir, j’ai aperçu 2 filles qui semblaient un peu perdues. Je me suis discrètement approché d'elles, et j’ai remarqué qu'elles parlaient anglais. C’est là que mes sueurs froides ont commencé !
Je rêvais de les aider et de passer pour le héro Frenchy et faire davantage connaissance, mais le hic, c’était qu’il fallait se lancer en anglais !
Et là... Blocage total ! En plus de ma nature plutôt réservée, je n'avais aucune véritable expérience avec l'anglais parlé... J’avais beau m’être un peu entraîné tout seul chez moi, j’étais loin de me sentir prêt à tenir une conversation en anglais… encore moins avec deux filles que j’aurais aimé impressionner. Je suis donc resté scotché sur place à les regarder s’éloigner.
Que ce soit par timidité, par honte à l'idée de faire un tas de fautes, ou bien même par crainte de ne pas y arriver et de ne rien comprendre, j'ai été incapable de surmonter ma peur : la peur de parler anglais.
« Pourquoi je n'y suis pas arrivé ? »
Pourtant, à l’époque, je regardais des sitcoms en anglais (même si je ne comprenais pas tout...), je lisais des petits articles en anglais, donc j'avais des ressources en moi : je pouvais comprendre l'anglais, mais je ne savais pas si j’étais capable de le parler... Et l'idée de prononcer une phrase incorrecte avec un accent médiocre, sans compter de risquer de ne rien comprendre à ce qu'elles m'auraient dit m’a simplement paralysé.
Et vous, êtes-vous timide au point d'avoir peur de parler anglais et de ne jamais oser faire le premier pas ? Peut-être n’avez-vous seulement pas assez confiance en vos capacités pour vous lancer ? Nous allons donc voir aujourd’hui comment surmonter cette peur grâce à un peu d’entrainement.
Sommaire
On pense à tort qu'il faut être capable de comprendre un film en anglais parfaitement, avoir réalisé un long séjour en immersion ou maîtriser 100% de la grammaire pour être prêt à discuter en anglais… Perfectionnisme, quand tu nous tiens !
Problème : cela nous pose un doute sur nos réelles compétences en langue, et c’est là que se trouve le principal challenge : ce doute, que l'on a sur nos capacités, se transforme en peur : peur de parler en public, peur de se sentir affiché en public, peur des moqueries...
Ainsi, naturellement, cela nous pousse à rester dans notre zone de confort, et on justifie son inaction par des excuses : « ce n'est pas nécessaire ; je vais galérer à me faire comprendre ; si ça se trouve, je ne vais rien comprendre de ce qu'on va me répondre ; j'ai la flemme... »
Cette bulle, c'est notre peur de parler anglais, il est temps de la faire éclater !
Alors, comment corriger ce manque de confiance en soi en anglais ? Est-ce juste un de ces cas de figures où il faut juste « croire en soi et se lancer » ? Oui… et non.
Répétez avec moi :
Le meilleur moyen de prendre confiance en soi en anglais est d'accumuler de la pratique.
Ce que l'on fait souvent devient automatique et on peut le faire sans se poser de questions, sans hésiter.
Je vais donc vous présenter quelques techniques concrètes pour vous permettre de pratiquer tout en douceur et parler de plus en plus anglais, en passant outre ces blocages.
Ce sont ces techniques qui m'ont aidé à dépasser cette satanée peur injustifiée qui m'a cette fois-là ruiné mes vacances !
Pour prendre le bon chemin afin de devenir bilingue en anglais, nous allons voir des techniques pour changer cette mentalité qui nous pousse à fuir les occasions de parler anglais et changer de comportement. Il s'agit tour à tour de se motiver, de mieux communiquer et tout bonnement de pratiquer sans crainte.
Alors, prêt à vaincre votre peur de parler anglais pour vous sentir à l’aise lorsqu'une opportunité se présente ? Let’s go!
Si vous voulez mieux communiquer, lisez des ouvrages sur la communication et le développement personnel. Ce type de bouquin est facile à lire en anglais et vous aidera à mieux communiquer quelle que soit la langue, en plus de vous donner mille trucs et astuces pour vous aider à vaincre votre trac.
Ils sont généralement écrits dans un langage accessible aux débutants-intermédiaires.
Voici une poignée de titres qui ont fait leurs preuves :
How to Win Friends and Influence People est disponible aussi en livre audio.
Vous songez à un must-have que je n’ai pas mentionné et qui mérite le détour ? Partagez-le avec nous en commentaire !
L'absurdité du système scolaire consiste à enseigner l'anglais, entre Français uniquement, sans jamais l'utiliser pour échanger avec quelqu'un, et en espérant que (au bout de dix ans à ce régime ?!) on se réveillera capable de le parler comme par magie !
Plus tôt vous parlerez en anglais, moins vous vous en ferez une montagne !
Donc allez-y, commencez à communiquer. Tranquillement, à petits pas, à votre rythme. Par exemple, chatter avec une personne en ligne à l'écrit permet d’avoir plus de temps pour comprendre ce qu'on nous dit et pour réfléchir calmement à sa réponse.
Une bonne excuse pour rester collé à son écran... :-)
En s'entraînant à discuter en ligne en anglais, on se rend compte à quel point nous sommes en réalité capables de lire, de comprendre et d'écrire en anglais sans stress et sans appréhension. C'est un très bon moyen pour gagner en confiance en soi, car on réalise soudain qu’on a des ressources insoupçonnées :
« Waouh, j'arrive à comprendre ce qu'on m'écrit, et je sais répondre ! »
Deux plateformes ont particulièrement retenu mon attention pour se trouver des penpals anglophones (ou penfriends) :
Le plus du plus ?
C'est un excellent moyen de travailler son anglais quand on est dans les transports en commun !
Et si vous rencontrez des difficultés de compréhension ou d'expression... interrogez notre ami le dictionnaire bilingue !
De mauvais souvenirs d'école qui ressurgissent ? Un professeur qui vous a traumatisé ? Heureusement, vous avez maintenant le choix du prof !
Un conseil pour bien choisir votre prof : privilégiez les professeurs d'anglais multilingues, car ces derniers jouissent d'une expérience accrue. Ils seront les mieux placés pour vous accompagner en cas de besoin car ils ont été à votre place.
Faut-il un prof dont la langue natale est l'anglais ? Non. Les profs monolingues ne sont pas nécessairement mauvais mais il est dur de faire la part des choses : qui est passionné et sait expliquer sa langue ? Qui fait juste cela comme boulot alimentaire facile ? [NDLR: il est très facile de trouver du boulot en tant que prof d'anglais pour les natifs… ou même pour tous les Occidentaux en Asie]. Ils n’ont pas eu à apprendre leur langue the hard way, elle leur est venue toute seule, cela peut donc être plus difficile pour eux d’expliquer certaines choses qui leur semblent naturelles. Tout cela pour un coût plus élevé.
Revoyons le terme de « professeur d'anglais »
Le prof idéal :
Discuter avec une personne qu'on a payé, plutôt qu'avec un étranger, reste une solution très rassurante lorsqu'on commence à parler en anglais.
⚠️ Une astuce : pas besoin de vous en tenir à un seul prof !
Surtout si c'est pour parler (plutôt que suivre des cours ou dans une structure). Varier les profs vous permettra de raconter la même histoire à diverses personnes jusqu'à la maîtriser – redoutablement efficace pour la confiance en soi.
Où trouver des profs d'anglais en ligne ?
Ayant un penchant pour les profs en ligne (c'est bien plus pratique, on étudie quand on veut !), je ne citerai que 3 plateformes reconnues pour trouver un professeur d'anglais :
La qualité et les spécialités des profs sont indiqués par un système de notes. Ces profs sont là pour vous encourager à pratiquer la langue, à vous faire parler sans vous piéger.
L'idée est de rompre avec les mauvais souvenirs de certains profs d'anglais de notre scolarité, qui nous complexaient en nous forçant à parler anglais, qui nous humiliaient quand on n'arrivait pas à répondre à une question ou qui disaient tout juste trois mots en anglais avant de passer au français...
(Suis-je le seul à avoir de tels souvenirs ?).
En passant par un tel professeur particulier, on réduit sa peur de parler anglais, cette pression se dissipe immédiatement une fois lancé dans une conversation, avec une personne bienveillante, qui nous aide au moindre doute, et avec qui on finit par passer un bon moment à discuter en anglais !
Alors, osez les professeurs d'anglais sur Skype !
Si vous voulez réussir mieux et plus vite dans un domaine, trouvez-vous un modèle à suivre. Ça peut aider aller loin… Améliorer sa posture, sa façon de marcher… Ou, dans notre cas, s'approprier un accent et améliorer sa façon de communiquer.
Je trouve que j'ai progressé de manière fulgurante en tentant de m'inspirer d'une personne riche en sex-appeal et connue pour son allure discrète mais chic et légèrement provocante.
Non, ce n'est pas Arnold Schwarzenegger... Mais ça aurait pu !
Et ce n'est pas Fabien Snauwaert non plus... Mais ça aurait vraiment pu !
Son nom... My name's Bond, James Bond !
C'est en m'inspirant du jeu de chaque acteur ayant interprété ce personnage fascinant que j'ai décidé de les imiter... mais alors vraiment jusqu’au bout ! C'est un personnage qui ne crée pas d'effet de honte, donc je me suis senti assez à l'aise pour tenter d’incarner mon propre "James Bond", et en rentrant dans la peau de ce personnage, j'ai réduit mon appréhension et augmenté ma confiance en moi, avec :
Comme disent les Américains : Fake it till you make it.
Le fait de jouer un rôle, celui d’un personnage fictif de surcroît, m'a encouragé à dépasser ma peur de parler anglais, et ma timidité de façon générale. Les qualités de mon mentor ont déteint sur moi. Il y a des milliers d'autres personnages fascinants, réels ou de fiction, dont vous pouvez vous inspirer. Mais rien ne vous empêche de prendre une personne de votre entourage...
Alors, qui admirez-vous ? Qui sera votre modèle, votre mentor en anglais ?
PS : Je n'ai pas oublié Timothy Dalton, mais c'est pour moi une exception : il ne m'a pas inspiré autant que les autres (j'espère qu'il ne m'en voudra pas !).
« J'suis beau... mais qu'est-ce que j'suis beau ! Miroir, miroir, dis-moi qui est le plus... »
Que celui qui n’a jamais parlé à son miroir me jette la première pierre ! Eh oui, on se confie tous à notre miroir, on cherche à se rassurer… Et si cette fois, vous demandiez à votre miroir de vous aider à évaluer votre capacité à vous exprimer en anglais ?
Imaginez que votre interlocuteur anglophone se tienne face à vous. Qu’allez-vous lui dire ? Imaginez un dialogue sur vos centres d'intérêts, vos réflexions, vos opinions... Imaginez alors que vous incarnez ce mentor dont on a parlé précédemment… et laissez-vous aller !
Pas de miroir ? Tentez de vous filmer avec votre téléphone, votre ordinateur Windows ou avec l'application Photo Booth sur Mac OS.
Cette petite mise en scène vous permettra d'identifier objectivement ces petites lacunes qui sont source d'inquiètude. Quelques exemples courants :
Au début, c'est dur de s'écouter et décourageant. Puis, en travaillant, cela devient plus facile. On fait moins d'erreurs et on accepte plus facilement de s'auto-critiquer, parce que l'on sait que cela nous a permis de progresser par le passé !
Qui plus est, ce petit exercice vous fera tout bonnement gagner en assurance dans la prise de parole. Et, grâce à lui, on commence à se sentir fier de nos efforts comme de nos progrès ! Notre estime de soi grandit, et c'est le début du succès.
Merci, mon beau miroir !
Question fréquente sur l'accent :
Nous, les Français... et notre gros accent « franglais »...
…est-ce que ça craint vraiment ?
J'ai été comme ça, moi aussi : quitte à complexer sur une incapacité à parler anglais, pourquoi ne pas en rajouter une couche avec des angoisses sur un accent français ringard quand on tente de parler anglais ?!
Une chose est sûre :
Les seules personnes qui parlent une langue étrangère sans aucun accent sont les personnes qui ne connaissent... qu'une seule langue !
Pas de quoi être jaloux, donc ! Vous avez beau être critique de votre niveau d'anglais, vous êtes déjà au-dessus de cela : vous parlez deux langues ! Vous n'êtes peut-être pas parfait mais vous avez fait des efforts dont vous pouvez être fier. Et pouvoir communiquer en anglais avec les Anglais, ça vaut n'importe quelle critique superflue et parasite.
Maintenant, répondons à la question : est-ce gênant de parler anglais avec un accent ?
Si votre accent est fort au point de gêner la communication, oui. Il vous faudrait mieux observer l'anglais, pour mieux l'entendre, et de là mieux le prononcer.
Si vous avez un accent étranger mais compréhensible, c'est nickel. Cela vous donne du charme ! Vous voudrez peut-être continuer à le réduire davantage par défi, mais ce n'est pas indispensable.
Et puis, entre nous, ça a quand même la classe d'avoir un petit accent (tant qu’on se fait comprendre !), en particulier l'accent français qui évoque tant de belles choses aux étrangers (savoir-vivre, finesse, culture, romance...).
Je vous propose un procédé en 4 étapes toutes simples, que vous pouvez utiliser immédiatement, pour travailler votre accent anglais :
Enregistrez-vous chaque semaine ou chaque mois, avec votre caméra d'ordinateur ou votre enregistreur vocal en récitant un texte ou en parlant à la caméra (ça peut être une histoire, une conversation, une anecdote).
Une fois enregistré, gardez ce fichier bien au chaud sur votre disque dur et réécoutez-le dans 3 mois ou 6 mois ou même plus... Comparez alors ces enregistrements les uns aux autres : vous serez choqué par vos réels progrès en prononciation !
Pour ne pas oublier et prendre rapidement cette habitude, commencez par 1 enregistrement par semaine pendant un mois ou deux. À la fin de l'année, faites-vous un petit cadeau de Noël : remarquez les énormes progrès réalisés en anglais !
Voilà, après avoir revu en grande partie l’aspect psychologique de la peur de parler anglais, et s’être entraîné de votre côté, il est temps de se confronter au monde réel, de prendre l'air, d’aller boire a pint in a pub. Bref, nous allons nous préparer pour des rencontres en anglais.
Mais que raconter ?
Pour vous aider à trouver des idées de discussion, nous allons voir une série de phrases et de sujets essentiels (mais non exhaustifs) qui vous permettront de démarrer une conversation en anglais en toutes circonstances.
Savoir briser la glace (to break the ice, connaître des ice-breakers) vous sera bien utile. Ayez toujours quelques sujets sous le coude pour vous sentir prêt à entamer n'importe quelle conversation en anglais. Pas besoin d'une encyclopédie, 3-4 sujets feront largement l'affaire pour débuter.
Par exemple, lors d'un voyage dans un pays anglophone, parlez de ce que vous faites là :
Ou bien parlez de vos passions :
Si ça parle trop vite ou qu'il vous faut plus de temps pour vous adapter au rythme anglais :
Parlez d'une anecdote, souvenir ou endroit en lien avec le lieu où vous vous trouvez, ou où vous êtes déjà allé :
Parlez culture !
Le secret ? Poser des questions ouvertes pour laisser pleinement la parole à son interlocuteur, l'écouter pour rebondir sur certains faits, et puis raconter sa propre anecdote !
Et avant de partir...
Un voyage à prévoir ? C'est le moment de vous créer des opportunités pour rencontrer une multitude de locaux qui vous accueilleront toujours avec le sourire. Préparez-vous lors de votre voyage à parler anglais ! ;)
Si vous ne savez ni où ni comment rencontrer des anglophones, pourquoi ne pas participer à des soirées ou rendez-vous entre anglophones en France ?
Nous avons recensé une dizaine de plateformes qui organisent des rendez-vous passionnants entre anglophones dans cet article.
Le fait de démarrer en France vous place sur un pied d'égalité avec ces étrangers qui vous rejoignent : ces personnes apprennent le français, ils font face à des difficultés de compréhension, ils acceptent chaque remarque pour s'améliorer, et donc comprennent votre situation où rien n'est acquis, et seuls les efforts payent.
Ces derniers seront donc bien placés pour vous aider, vous encourager, tout en relâchant la pression avec quelques fous rires si vous avez confondu beach et bitch... Mais oui, on peut en rire ! :)
Chacun s'écoute, l'un corrige l'autre, tout le monde partage son aventure pour apprendre la langue de l’autre (par exemple), et la mayonnaise prend !
Aussi à l’aise que puisse être une personne en anglais, sans rien d’intéressant à raconter, toute tentative de conversation peut devenir assommante ! Voilà donc ce qu'on veut éviter !
Qu'est-ce qu’être « intéressant » ? Parler de projets fascinants, d’aventures qui inspirent, qui racontent une histoire ! On aime tous écouter les expériences des autres ou partager les centres d'intérêts qui ont pu nous amener à apprendre l'anglais in the first place...
Tout ça... en anglais !
Faites le grand pas, parlez anglais !
Raconter des histoires en anglais, c'est probablement l'une des techniques les plus simples mais les plus efficaces pour briser la glace : racontez une aventure qui captive et qui incite votre interlocuteur à poser un tas de questions... puis échangez les rôles : intéressez-vous à la personne qui est en face de vous et posez-lui des questions.
Très bien, me direz-vous, mais comment s'y prend-on pour raconter des histoires en anglais ? Pas de panique, pour cela, il y a 3 choses à se rappeler :
Voici quelques idées :
Pourquoi...? Et de 1 !
Je vous raconte ? Et de 2 !
Vous voyez l'idée ? Nous avons tous des choses à raconter ! Un petit rien pour vous peut sembler fascinant pour des gens de cultures différentes, alors osez !
Le gros avantage de raconter ces histoires en anglais est justement la situation dans laquelle vous vous trouvez : vous êtes francophone, et raconter tout et n'importe quoi en anglais va immédiatement intriguer votre interlocuteur anglophone qui vous écoutera avec plaisir, car VOUS êtes l'étranger qui discute en anglais, et ça, c'est toujours captivant.
Non seulement on vous encouragera à raconter un tas de choses en anglais, mais en plus ça va dynamiser votre conversation. Votre interlocuteur sera appréciatif de l’effort que vous faites en vous exprimant dans une langue qui n’est pas la vôtre. Il sera donc d’autant plus enclin à discuter avec vous et vous apprendre des tas de choses passionnantes à son tour.
« Oh la souris... la jolie petite souris ! »
On le sait bien, avoir une roue de secours est toujours bien utile. Notre roue de secours en cas de perte d'inspiration soudaine, c'est la technique Ask-Comment-Reveal, ou en français, la technique RÉVOQ (RÉVélation - Observation - Question). [C'est puisé d'un livre de développement personnel, mais on n'a pas réussi à retrouver le titre… si quelqu'un sait, dites-nous !]
Il arrive parfois de perdre le fil d'une conversation par manque d’intérêt. Cela peut se produire dans notre langue maternelle tout comme en anglais. Et là, c’est bien souvent la panne sèche ! Plus d’inspiration, on ne sait plus comment repartir.
Un bon moyen de s'en sortir est de rapidement penser à l’un de ces trois éléments : une révélation sur soi-même, une observation sur l'environnement où l'on se trouve ou une question à poser à son interlocuteur :
3 mots, 3 idées : Ask - Reveal - Comment.
Ask : Poser une question à votre interlocuteur permettra de lui déléguer la responsabilité de briser le silence en le poussant à parler de lui-même. De plus, cela peut vous permettre de vous reposer un peu si vous avez tenu l’essentiel de la conversation jusque-là.
Reveal : en révélant quelque chose sur nous-même, on libère notre interlocuteur du souci de trouver un sujet de discussion et ça brise un peu la glace ; il prendra alors sincèrement la peine de vous écouter, d'en savoir plus sur vous et se sentira plus en confiance !
De cette façon, on cherchera à en savoir plus sur vous, vous en profiterez pour raconter une anecdote ou deux. Renvoyez-lui ensuite la balle en cherchant à connaître son opinion sur le sujet en cours.
Comment : Évidemment, on ne cherche pas la sortie de secours la plus proche ni la personne la plus moche (on n’est pas comme ça, voyons !?), mais se montrer curieux en pointant du doigt certains détails de la décoration, le choix des plantes ou encore la ville où vous vous trouvez vous permet de vous pencher sur ce que vous connaissez de ce qui vous entoure, et d'échanger sur vos opinions.
Voilà, au lieu de vous sentir bloqué en plein marathon, vous avez à présent quelques boosters en réserve pour vous remettre immédiatement dans la course : c'est une technique gagnant-gagnant au moindre signe de fatigue dans une conversation en anglais.
Que pensez-vous de ces techniques ? Faciles à appliquer, elles sont presque toutes gratuites et elles vous permettront de vous sentir mieux armé lorsque le moment viendra de discuter en face-à-face avec des anglophones sans risquer le moindre blocage en anglais.
Nous avons commencé par une histoire, finissons par une histoire : est-ce que cette crainte de parler anglais est aussi justifiée que vous le pensez ?
Voyez plutôt :
Sur la plage, avec 2-3 amies, vous apercevez un touriste à l'accent britannique qui se démène tant bien que mal à se faire comprendre auprès d'un vendeur qui n'est pas capable de placer 3 mots en anglais pour lui répondre (quant à savoir si cette personne a vraiment tout compris... le doute est permis !)
À vous de venir à la rescousse de ce cher touriste à l'accent clairement britannique.
Vous vous approchez de lui et découvrez qu'il se demande où il peut acheter une glace. Vos mois de pratique en langue se montrent aussitôt bénéfiques pour tenter de répondre à la demande de ce gourmand.
Vous lui répondez avec une légère hésitation mais avec succès, et en plus, vous tentez une petite conversation pour savoir s’il se plaît dans notre pays, pendant 10 bonnes minutes...
Qu'est-ce qu'il vient de se passer ?
Vos potes sont bouche bée, s’exclament sur votre niveau d'anglais (car ils en savent bien moins que vous), et vous posent un tas de questions sur les secrets de votre réussite. C'est vous la star après cette discussion fructueuse avec un véritable anglophone ! Vous y gagner donc un coup de boost significatif pour continuer sur cette voie, et vous améliorer encore plus en anglais...Je veux dire, la voie pour devenir bilingue anglais.
Vous voyez où je veux en venir ? Ma question est :
« Et si vous ne vous étiez pas approché de cet aimable touriste pour l'aider à trouver une glace ? Que ressentiriez-vous ? Déception, regret ? Fort possible ! »
Nous ne sommes plus des pions maintenant !
Vous avez choisi une voie spéciale, exclusive, vous vous êtes fixé un but, un défi audacieux qui vous transforme, et vous rend cultivé, perspicace, passionnant et plein de vie.
Tout est question de pratique, pratique, pratique. C'est-à-dire qu’il faut beaucoup d'opportunités de communiquer, de s'exprimer, de se tester en conditions réelles pour arriver à parler anglais avec plaisir et à l'aise. Plus vous allez pratiquer, et de manière régulière, plus vous serez équipé pour vous lancer dans une conversation sans aucune appréhension ni blocage en anglais.
C'est la classe de parler l'anglais, ou n'importe quelle langue vivante : vous êtes admiré par votre entourage et même par des inconnus, car vous avez la capacité de comprendre et d'être compris par une population à la culture et le langage différant de la nôtre. Vous vous ouvrez de nouveaux horizons et plus rien ne vous semble impossible.
À vous de jouer !
Développez vos compétences en anglais, à tous les niveaux
Partagez notre obsession pour l'anglais à travers les séries d'articles suivantes.
j'ai envie de bien m'exprimer en anglais !!
Découvrez alors notre article Comment bien apprendre l'anglais oral ! :)